Les applis de prévision de pic prévoient une « fin de vague », alors que dans aucun pays, on n’a eu une incidence ou des niveaux d’hospitalisation qui soient retombés à des niveaux négligeables entre chaque vague Omicron (on en est à la 9ème en France). A Quel niveau d’incidence peut-on s’attendre en « fin de vague » dans les villes de Chine ? La situation n’est pas la même, car avec les variants Omicron BA.5 et BF.7, on a une rapidité de contamination très élevée sur population naïve. A Pékin, selon le sondage The Beijinger, on serait passé de 58 à 70% sur la population expatriée (jeune, habitant l’Est de la ville, et très mobile) en une semaine, et selon l’appli chinoise (basée sur les recherches de mot clés sur le web) de 13% à 38.8% en une dizaine de jours. On va donc avoir un effet de saturation inévitable, mais peut-être une durée d’accalmie plus homogène « après la vague » car l’immunité acquise en même temps. On sait que le comptage des cas confirmés n’est pas comparable en situation pré et post Big Bang car les cas légèrement symptomatiques autrefois issus du dépistage sont maintenant non déclarés. A Shanghai au printemps, on a commencé à avoir des décès à 19000 cas confirmés dans les hôpitaux et atteint un maximum de 24166 hospitalisés. A Pékin on fait de la place dans les hôpitaux pour les cas graves qui continuent d’augmenter au national à 242 ou pour soulager le personnel malade : -27% en nb d’hospitalisations vs le pic du 9/12 à Pékin avec 6154 confirmés hospitalisés, alors que l’incidence en nouveaux confirmés est à -66% vs le pic du 8 décembre.
